Les femmes représentent environ le tiers des nouveaux cas de séropositivité détectés chaque année en France. Cependant, elles ne bénéficient pas d’une prise en charge adéquate, car leurs difficultés et les risques auxquels elles sont exposées sont mal connus des instances d’accompagnement.
Le sida continue de toucher majoritairement les hommes en France, particulièrement ceux qui ont des relations d’homme à homme. Les femmes représentent environ le tiers des nouvelles contaminations, ce qui peut sembler positif quand on compare ce pourcentage à celui de l’année 2003 (43 %) et à celui de 2012 (31 %).
Néanmoins, la situation des femmes séropositives de France demeure méconnue, et en conséquence, elles n’ont pas droit à une prise en charge et à une prévention efficace. Elles sont en majorité originaires de l’Afrique subsaharienne, zone géographique où les femmes vivant avec le VIH font 58 % de l’effectif des personnes séropositives. Le reste de l’effectif se répartit entre les prostituées, les toxicomanes et une nouvelle population à risque constituée de femmes âgées de plus de 50 ans et nées en France. Elles ont été contaminées parce qu’elles ont négligé d’exiger le port du préservatif, et leur mal est souvent diagnostiqué tard parce qu’elles vivent dans la crainte de la stigmatisation.
Difficile alors de leur venir en aide, surtout quand elles ont peu de moyens et une famille à charge. Plus grave, on observe plus de résistance aux antirétroviraux chez les femmes. Elles développent des effets secondaires comme le vieillissement et sont plus sensibles aux infections sexuellement transmissibles que les hommes. Il urge donc que le système trouve une solution qui permette de les assister au moins dans leur vieillesse… Mais encore faudrait-il trouver les fonds nécessaires à un tel investissement et des centres d’accueil adaptés à leur condition.
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