Le nombre des ostéopathes actifs en France est passé de 4000 en 2004 à 18 000 en 2014. Craignant une forte détérioration de la qualité des services et de la formation, la ministre de la Santé Marisol Touraine a initié un décret qui redéfinit les conditions d’apprentissage et d’exercice du métier.
L’Ostéopathie est une science de traitement qui consiste à manipuler certaines zones du squelette du patient afin de soulager les troubles, douleurs ou malaises que celui-ci ressent. Elle a connu un réel essor en France ces dernières années, probablement parce que ceux qui ont eu la chance d’expérimenter ces soins ont eu satisfaction. Le marché s’est alors ouvert, la formation a accueilli de nombreux étudiants, de nouveaux cabinets d’ostéopathie ont vu le jour… Et parallèlement, le nombre des ostéopathes que comptait la France a fortement augmenté. Leur effectif est passé de 4000 en 2004 à 18000 de nos jours.
La ministre de la Santé Marisol Touraine a alors convoqué autour d’elle en 2013 les organisations syndicales afin de mettre sur pied un décret qui allait désormais servir de base à l’exercice et à l’apprentissage de ce métier. En effet, les spécialistes de la santé craignent, avec la popularité et le développement de l’activité, que la qualité des services offerts à la population ne se dégrade. En premier lieu, des réformes ont été engagées au niveau des établissements et centres de formation qui souhaitent délivrer la formation en ostéopathie. Il leur faut remplir davantage de critères pour avoir le droit d’enseigner et de délivrer le diplôme.
Ensuite, un décret a été adopté et co signé par le ministre des Affaires sociales et celui de l’Education. À compter de la rentrée 2015, les nouveaux étudiants en ostéopathie devront étudier 5 ans avant de prétendre au titre, ce qui équivaut à 4860 heures d’étude, les heures personnelles de travail n’étant pas comprises.
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