Des patients atteints de la célèbre mais terrible maladie de Parkinson ont mieux réagit à un médicament quand ils savaient que celui-ci était cher. C'est ce qui ressort d'une étude publiée par l'American Academy of Neurology et réalisée à l'université de Cincinnati aux Etats Unis.
Les scientifiques ont présenté une expérience à douze de leurs patients : ils leur ont dit qu'ils allaient recevoir deux injections du même médicament, la seconde après que les effets de la première auraient cessé. Ils leur ont par ailleurs expliqué que le coût du second médicament était quinze fois plus onéreux par rapport au premier, en précisant que leur efficacité s'avérait absolument similaire. Il s'agissait en fait de la même solution saline.
Les chercheurs de l'Ohio ont constaté que les capacités motrices des personnes observées après ces injections étaient supérieures de 28% comparativement à ceux ayant reçu le traitement le moins cher. Ils ont pu conclure cela notamment en évaluant leur activité cérébrale en leur faisant passer un scanner.
Une expérience avait déjà été menée sur ce type de public il y a huit ans. Le scientifique allemand Johannes Kornacher avait alors démontré qu'un processus positif se mettait en marche même chez les personnes ayant absorbé des médicaments “vides”, alors qu'on leur avait affirmé qu'il s'agissait d'un principe actif pour traiter leur maladie de Parkinson.
Si la dernière étude peut contribuer à faire avancer la recherche, elle doit également être regarder d'un œil amusé par les laboratoires pharmaceutiques. Certains vont peut-être se servir de ce travail pour augmenter le prix de leurs médicaments…
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