L'Office national d'indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) est un collège d'experts notamment chargés d'examiner les très nombreuses demandes d'indemnisations des victimes du Mediator.
Pour rappel, il s'agit du nom commercial du médicament produit par le laboratoire Servier, qui a fait tant polémique ces dernières années, puisqu'il aurait été et serait toujours à l'origine d'une catastrophe sanitaire dans l'hexagone. Il a en effet été utilisé par 5 000 000 de Français et pourrait causer jusqu'à 2 100 décès selon une expertise judiciaire.
Nous apprenons d'après le quotidien Le Parisien que 86% des dossiers examinés l'an passé ont reçu un avis positif. Néanmoins, il reste un travail conséquent pour les membres de l'ONIAM. Sur les 8 700 demandes reçues à ce jour, seules 3 670 ont été prises en compte et ont abouti à des décisions d’indemnisations favorables ou défavorables. L'organisme chargé d'examiner les demandes espère que les quelques 5 000 dossiers restants aboutiront à des décisions d'ici la fin de l'année prochaine.
Plusieurs raisons différentes peuvent être à l'origine d'un avis négatif émis par l'ONIAM. Ce collège a notamment indiqué que 3 personnes n'avaient pas qualité pour agir auprès de l'ONIAM et 183 dossiers n'ont pas abouti à une indemnisation car les demandeurs ne sont pas parvenus à démontrer que le médicament avait bien été prescrit, ou simplement ou parce que la durée d'exposition au produit a été jugée insuffisante. Par ailleurs, un certain nombre de dossiers n'étaient pas constitués de tous les éléments nécessaires pour un examen mené par les membres du collèges.
La responsabilité de Servier avec le Mediatora été reconnue pour deux raisons, une atteinte des valves cardiaques et une forme d'hypertension artérielle pulmonaire (élévation anormale de la pression sanguine au niveau des artères pulmonaires).
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