Le gouvernement de Manuel Valls n'a certainement pas sorti le champagne du réfrégirateur en apprenant cette information, néanmoins il a pu être conforté dans une certaine mesure dans son travail en découvrant que la France allait bien à nouveau connaître la croissance en 2015.
L'INSEE a en effet révélé ce jeudi que le PIB progresserait environ de 0,4% au premier trimestre, et prévoit une progression de 0,3% de avril à fin juin. Cette tendance conforte la position de Bercy, qui table sur une croissance de 1% pour l'ensemble de l'année 2015. L'OCDE est même légèrement plus optimiste pour l'activité hexagonale puisque cette organisation pronostique un PIB en hausse de 1,1% cette année. La France n'est cependant pas le fer de lance de la zone euro, elle se situe en fait dans la moyenne dans ce domaine.
S'il est bien trop tôt pour déterminer les raisons exactes de cette timide reprise, les spécialistes en économie ont déjà évoqué les paramètres extérieurs qui ont pû aider les entreprises ces derniers mois. Il s'agit notamment de la baisse de l'euro et de la chute des prix du pétrole. Par ailleurs, le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) a certainement aidé un certain nombre de sociétés à investir et à innover. Le ministre de l'économie Michel Sapin a indiqué que la seule baisse du prix de l'or noir permettrait aux Français de gagner jusqu'à “10 milliards de pouvoir d'achat supplémentaire” en 2015.
Néanmoins, tous les voyants sont loin d'être au vert à en croire l'OCDE. Le chômage est au plus haut (10,2% au moins cette année) et seules des réformes structurelles permettront d'améliorer le marché de l'emploi sur le long terme. L'organisation dirigée par José Angel Gurria conseille d’ailleurs au gouvernement de placer au rang des priorités absolues la réforme du marché du travail.
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