Les attentats terroristes survenus à Paris en janvier ont conduit le gouvernement à retravailler les questions de sécurité et notamment les activités qui concernent le renseignement.
C'est le premier ministre Français Manuel Valls qui a défendu âprement le texte de loi sur le renseignement ce lundi au palais Bourbon. Il a d'une part pointé du doigt la législation vieillissante, indiquant que les dispositions réglementaires en vigueur ne permettaient pas de répondre à la “menace globale”. Le chef du gouvernement a par exemple affirmé que la loi de 1991 n'encadrait pas les activités de renseignement liées à la communication sur internet. D'autre part, il a expliqué que les mesures élaborées pouvaient avoir un effet bénéfique sur les entreprises hexagonales.
En effet, le projet de loi ne se limite pas à la lutte contre le terrorisme mais fait référence aux questions relations à l'espionnage industriel. Par ailleurs, le natif de Barcelone et ancien ministre de l'intérieur a tenté de rassurer son auditoire en dénonçant le “faux procés” fait à l'encontre du gouvernement. Selon lui, les mesures favoriseraient une surveillance ciblée. Il a notamment défendu son texte en évoquant le piratage récent de la chaine TV5 Monde, un nouvel exemple selon lui de la menace qui pèse sur la liberté d'expression.
Manuel Valls a expliqué que plusieurs méthodes faciliteraient grandement le travail des services de renseignement, à l'image du “recours à la sonorisation de lieux privés” et l'utilisation de techniques d'intrusion informatique.
Les députés UMP devraient en toute logique voter le texte mais le parlementaire Eric Ciotti a par exemple regrettait l'absence de certaines dispositions comme l'interdiction des djihadistes binationaux sur le sol français.
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