Des scientifiques ont réalisé des avancées remarquables sur la recherche consacrée à la maladie de Parkinson. Les résultats ont été publiés le 10 juin dernier par le Professeur Ronald Melki, directeur de recherche CNRS, dans la revue Nature.
Ce dernier y raconte l'expérience menée en collaboration avec une équipe de chercheurs belges travaillant à Louvain en Belgique, sous la direction du Professeur Veerle Baekelandt.
Ils se sont penchés sur le rôle que pouvait avoir l'alpha-synucléine, une protéine qui aide au fonctionnement des synapses chez l'homme. Les scientifiques ont alors observé que ces protéines avaient parfois tendance à se regrouper en amas anormaux et éliminaient les neurones.
On retrouve dans la revue Nature l'explication détaillée suivante : “L'agrégation de l'alpha-synucléine est la signature moléculaire de la maladie de Parkinson, que ce soit la forme sporadique (sans antécédent dans la famille, NDLR) ou les formes familiales de la maladie”.
Ils ont injecté dans des ras des amas de ces protéines et ont constaté qu'il s'agissait de la forme de “linguine” qui provoquait le développement de la maladie de Parkinson. Par ailleurs, il se sont rendus compte qu'une autre forme d'amas de l'alpha-synucléine était à l'origine de l'apparition d'autres maladies comme la démence à corps de Lewy et l'atrophie multisystématisée.
1 % des plus de 65 ans souffrent dans l'Hexagone de cette maladie, soit 100 000 à 150 000 personnes. De plus, 8 000 nouveaux cas sont décelés chaque année. 10% des malades auraient moins de 50 ans en France.
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