François Hollande pas plus aimé que son prédécesseur Nicolas Sarkozy

Selon le rapport publié le jeudi 8 octobre 2015 par Elabe, François Hollande ne ferait pas l’unanimité auprès de la population française. Il serait en effet à son plus bas niveau de l’année avec une cote de confiance descendue à 22 %.

Une impopularité chronique au profit des deux derniers présidents de la France

À la question de savoir s’ils font confiance au président de la République pour faire face aux principaux problèmes du pays, les réponses des Français étaient surprenantes. Ce sondage réalisé par le nouveau baromètre politique établit que 44 % du panel ne lui accordaient pas du tout leur confiance. De même, au front gauche seuls 31 % avaient encore confiance au leader de la droite. Les données connaissent une hausse du côté des socialistes où ses sympathisants accordaient à 76 % leur engagement à François Hollande.

Les résultats de cette même étude faite sur Nicolas Sarkozy révèlent que lui non plus n’est pas trop porté à cœur. En effet, la population garde, à la forte proportion de 43 %, une image très négative de l’ancien président. Dans le centre, l’opinion que les gens ont de lui n’est pas non plus très encourageante. En effet, 64 % n’ont pas répondu par la positive à l’UDI contre 88 % au Modem. Le patron des républicains obtient cependant une maigre consolation avec un soutien à 79 % de son parti.

Rien qu’un an et demi pour changer les données

Toujours selon Elabe, seulement 3 % des personnes interrogées accordaient totalement confiance à leur chef d’État. Face à cet état de choses, il convient de se demander comment les choses en sont arrivées à ce point. En effet, le mois passé, la côte de François Hollande avait 5 points en plus. En raison de l’absence de résultats concrets depuis son mandat, il se retrouve en quelques jours à son plus bas niveau de l’année. Cette impopularité serait selon Bernard Sananès, président d’Elabe, très préoccupant.

Il faut rappeler que voulant revenir dans la course en 2017, le président des Français a apporté des changements dans sa méthodologie. Ainsi, en dépit de sa conférence de presse pour la rentrée, de son dévouement lors des inondations sur la Côte d’Azur et bien d’autres activités, rien ne semble redorer son blouson. Malgré ses différentes propositions, ceci ne semble pas non plus être bénéfique à son prédécesseur qui doit être élu au primaire à la droite.