Face aux multiples vols de données personnelles, les institutions bancaires ont trouvé le moyen de déclencher la révolution contre les fraudes. Pour ce faire, ils misent sur la technologie en proposant des cartes bancaires à cryptogramme dynamique.
Un nouveau code de sécurité affiché toutes les 20 minutes
Il a été remarqué que les transactions financières faites par carte bancaire étaient les plus nombreuses. Ainsi, dans le weekend du 5 décembre dernier, environ 42 millions d’opérations ont été enregistrées. De même, la fraude sur internet est essentiellement basée sur l’appropriation du cryptogramme situé sur l’envers de la carte à puce. A cet effet, les opérations illicites des faussaires ayant augmenté de 6,5 % en 2014, il convenait de trouver une solution qui leur donnerait du fil à retordre. Ainsi, encore appelée la carte dynamique, la carte bancaire du futur serait un vrai rempart contre ses différentes arnaques.
En effet, la carte dynamique, de mêmes taille et épaisseur que la classique, est dotée d’un écran électronique alimenté par une horloge interne. Cet écran miniature permet d’afficher en noir et blanc les trois chiffres du cryptogramme visuel. Cette fois-ci, la spécificité réside dans le fait qu’à une fréquence rapprochée de 20 minutes, le code qu’il affiche change. Cette technologie compliquerait ainsi la tâche des pirates informatiques qui ne disposeraient alors que de 20 minutes pour accomplir leurs forfaits. Par ailleurs, de nouvelles fonctionnalités telles que la reconnaissance faciale ou vocale pourraient tout aussi bien y être ajoutées.
La carte dynamique, une technologie pas magique et très onéreuse
Dans le cadre de leurs activités, toutes les banques ont pour leitmotiv la lutte contre les fraudes financières. A cet effet, la quasi-totalité des établissements français ont donc choisi de tester la nouvelle carte bancaire antifraude. Celle-ci leur permettrait de réduire le coût que la fraude représente pour leur trésorerie et aussi de restaurer la confiance de leurs clients. Quant aux consommateurs, même s’ils ne bénéficient plus de la fonction facto enregistrement de leurs coordonnées sur leurs sites préférés, ils seraient mieux protégés. De plus, l’utilisation de la carte ne change en rien leur habitude ainsi que celle du commerçant.
Cependant, Gilles Defendini rappelle qu’en matière de sécurité les technologies n’étant pas infaillibles, cette carte n’était pas vraiment une solution magique. L’expert de la lutte contre la fraude ajoute également que les risques de fraudes demeurent toujours tant que des informations bancaires sont transmises sur Internet. Il en est de même, lorsqu’une transaction financière nécessite l’intervention d’une tierce personne. De plus, étant plus chère que la carte classique, cette innovation risque de se confronter à un problème de financement.
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