Sur le marché du pétrole, il y a une baisse des prix qui s’observe depuis quelques jours au niveau de plusieurs stations-service. Selon les prévisions, cette réduction restera d’actualité pour plusieurs mois dans l’année 2016.
Dans ses relevés publiés le 28 décembre dernier, le ministère de l’Écologie a annoncé que le gazole était à 99,35 centimes au lieu de 1,0018 euro dans certaines stations-service il y a quelques semaines. Cette réduction serait une conséquence de la baisse du coût du pétrole qui est passé en dessous des 37 dollars le baril à New York et à Londres, une première depuis 2008. Cela fut accéléré par la décision prise par l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP).
En effet, le 4 décembre dernier, cet organe a décidé de ne plus procéder à la fixation de plafond de production. Ce qui a donné lieu à une surproduction face à une faible demande. Selon l’étude annuelle publiée par cet organe, le prix du baril restera autour de 96 dollars et n’approchera pas les 100 dollars dans les 25 prochaines années avec un passage à 70 dollars en 2020.
Impact sur l’économie en France
Selon l’institut de conjoncture Coe-Rexecode, avec la baisse du prix du pétrole, environ 20 milliards d’euros ont été réinjectés dans l’économie française (une moitié pour les entreprises et l’autre moitié pour les ménages). En outre, cette baisse renforce le pouvoir d’achat par unité de consommation qui s’est redressée en cette année 2015. Il faut également préciser que cette baisse allait être plus importante à la pompe s’il n’y avait pas les taxes (+3,5 centimes pour 1 L de gazole et de +2 centimes pour 1 L de SP95 en 2016).
Par ailleurs, les entreprises, les transporteurs routiers et quelques secteurs à l’exemple de l’agriculture ou la chimie tirent aussi un grand profit. Au niveau des entreprises, cela pourra certainement entrainer la réduction des prix de vente et la redistribution du gain aux consommateurs.
Toutefois, du côté des finances publiques, il y aura une réduction de la facture des importations d’énergie qui représentent 3 % du PIB et une réduction des recettes fiscales à environ 5 milliards. Mais, le budget de l’État pourra tirer profit de cette baisse du prix du pétrole avec des rentrées importantes au niveau des impôts sur revenu, de la TVA et du CSG entre autres. Il faut préciser que le secteur pétrolier français est gagné par une crise qui a entrainé la réduction de la production et des effectifs.
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