Tout comme les années précédentes, la journée des droits de la femme fait l’objet de nombreuses publications et études. Pour ce 8 mars 2016, les sujets se sont en majorité orientés vers la santé des femmes. Du bilan établi, il en ressort des nouvelles moins bonnes que d’autres.
Plus de 4,8 % de femmes de 45-54 ans victimes d’infarctus
Cette année, la plupart des publications faites en l’honneur de la célébration du 8 mars se sont intéressées à la santé des femmes. Ainsi, pour une première nouvelle de la journée, le Journal of the American Medical Association déconseille l’utilisation de la flibanserine. En effet, selon une étude réalisée par des chercheurs des Pays-Bas, le viagra féminin autorisé en aout dernier aux Etats-Unis ne serait pas si efficace. A cet effet, les résultats de leur recherche, basée sur huit autres soit 5900 femmes, ont été publiés sur le Jama du 29 février. Ils démontrent qu’utilisée pour traiter le Désir Sexuel Hypoactif chez une femme, la flibanserine n’apporterait que la moitié d’un rapport sexuel satisfaisant supplémentaire par mois. Un avantage bien marginal surtout si l’on prend en compte les effets secondaires de la molécule.
La plus inquiétante des études demeure celle établie par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dans son numéro spécial « les femmes et le risque cardiovasculaire ». En effet, cette publication du mardi dernier révèle que de plus en plus de femmes, surtout jeunes, étaient victimes d’infarctus. Une déclaration que vient confirmer l’Institut de veille sanitaire (InVS). Celui-ci constate une progression significative du nombre de jeunes femmes hospitalisé pour infarctus du myocarde au cours de ces cinq dernières années. Ainsi, d’une augmentation de plus de 3 % entre 2002 et 2008, le taux par an est passé à plus de 4,8 % entre 2009 et 2013. L’institut notifie également que la même se remarque pour les cas d’accidents vasculaires cérébraux.
Selon Claire Mounier-Vehier, présidente de la fédération française de cardiologie, cette épidémiologie s’explique par le nouveau mode de vie adopté par celles-ci ces 30 dernières années. Ainsi, en plus de copier sur les hommes, les femmes bénéficieraient des particularités physiopathologiques de la maladie coronaire et des symptômes atypiques. Elles s’exposeraient également à des facteurs hormonaux spécifiques tout au long de leur vie. Il s’agit entre autres des grossesses avec leur risque thrombotique, de la contraception avec œstrogènes de synthèse, de la migraine et de la ménopause. Le comble était surtout que souffrant d’une prise en charge moins bonne, elles étaient diagnostiquées très tardivement et étaient victimes d’une insuffisance de prescription médicale.
L’Interruption Volontaire de Grossesse désormais remboursée à 100 %
Heureusement que la journée internationale des droits de la femme en 2016 n’a pas été que porteuse de mauvaise nouvelle. En effet, l’arrêté ministériel publié ce mardi au Journal officiel vient apporter une touche de rose au tableau. Il en ressort que tous les frais liés à une Interruption Volontaire de Grossesse seront entièrement remboursés par l’Assurance maladie. Pour la ministre de la Santé, il s’agit par cette décision de sécuriser tout le parcours de soins. Il faut rappeler que cette prise en charge était entre temps effectuée par les mutuelles. Elle prend en compte la consultation initiale, les examens biologiques ainsi que l’acte d’IVG.
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