Peu importe du régime de retraite, le régime général ou le régime complémentaire, les deux solutions présentent des désavantages et affolent les rapports d’alertes. Il va falloir choisir d’ici peu.
Le nombre de rapports de la part de la Cours des Comptes et du Conseil d’orientation des retraites ne cessent d’augmenter, l’avenir des régimes de retraites est incertain. Les paramètres des problèmes des régimes de retraite son connus, or, pour l’instant, on se contente de les commenter par des rapports et des études, mais aucune solution n’est appliquée.
Les caisses de retraite voient leurs recettes diminuer par le fait qu’aucun redémarrage de l’emploi ne se fait sentir et donc aucune mise à niveau de la masse salariale par rapport aux cotisations. Entre 2009 et 2014 ce n’est pas moins de 9 milliards d’euros de recettes que la Caisse nationale d’assurance vieillesse a perdu. Le déficit du système de retraite n’est donc pas nouveau, et n’est pas près d’être comblé, malgré l’apport de 7 milliards d’euros en 2010 de la part de l’Etat.
Dans le système par répartition qui est mis en place, les actifs paient les retraites, or ce système n’est pas valable sur le long terme étant donné qu’il y a bientôt plus de retraités que de personnes actives. En 2005 on pouvait compter 2 cotisants pour 1 retraité. En 2014 il n’y a plus que 1,4 cotisant pour 1 retraité.
La Cour des comptes amplifie les rapports en pointant du doigt les caisses de l’Arrco et de l’Agirc qui sont réservés aux salariés du privé et aux cadres. Leur dernier solde positif date de 2007. L’Arrco a perdu près de 3 milliards quand l’Agirc perd plus de 4,5 milliards d’euros dans le même temps.
Si rien n’est fait pour endiguer le phénomène, l’Agirc pourrait disparaitre en 202, et l’Arrco en 2030.
L’une des solutions envisagée et étudiée en ce moment est la mise à plat des deux systèmes complémentaires pour n’en conserver qu’un. La table ronde qui est actuellement menée sur ce point précise que si au début, la retraite des cadres était un plus, aujourd’hui, le statut de cadre s’est banalisé, et donc, il n’y a plus d’avantage. Une harmonisation des deux systèmes et un regroupement des fonds permettraient alors de réaliser un système de retraite plus avantageux sur le long terme.
Sans reprise de l’emploi pas d’amélioration, mais cela n’empêche pas les spécialistes de prendre les devants. Jusqu’à maintenant le taux de chômage était évalué à 4,5% or, depuis quelques années et la crise, il se situe à proximité de 10%. Ce changement commence à être pris en compte dans les différentes hypothèses.
Le taux de chômage n’est pourtant pas le seul chiffre à prendre en compte dans ce dossier épineux. Il ne faut pas oublier que l’accroissement de la population et son vieillissement ne sont pas fait pour favoriser les retraites.
Le système actuel des retraites n’est pas au bord du gouffre, mais il doit être mis à plat et adapté à ces nouvelles situations.
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