Uber, la société fondée par Travis Kalanick, est manifestement plus clivante que jamais. Celle qui subit les foudres d'une partie des taxis en Europe reçoit le soutien de toujours plus d'investisseurs.
Un porte parole de cette entreprise a expliqué à l'AFP qu'Uber a “augmenté le montant du dernier tour de table à 2,8 milliards de dollars suite à la demande”.
Ils comprennent d'une part approximativement 1,2 milliard de dollars de financements de la part de quelques investisseurs, dont 600 millions de dollars récoltés auprès du moteur de recherche Chinois Baidu. Ils s'ajoutent au 1,6 milliard d'euros obtenus auprès de l'établissement financier Godman Sachs en janvier sous forme de dettes. La valorisation d’Uber est estimée à 40 milliards d'euros, ce qui correspond environ à 4 fois son volume de transactions attendus pour l'année 2015. La croissance fulgurante d'Uber semble être encore plus impressionnante que celles opérées par les géants du Web il y a quelques années. Facebook n'avait par exemple pu récolter “que” 1,5 milliards d'euros en 2011.
Travis Kalanick a annoncé en janvier dernier que sa société spécialisée dans le service de véhicules de tourisme avec chauffeur devrait créer 50 000 emplois cette année sur le continent européen. Ce projet aboutirait si un partenariat s'établissait entre cette entreprise et plusieurs grandes villes européennes. Mais les municipalités ne semblent pas toute enclin à accueillir ces services les bras ouverts.
UberPop est par exemple interdite en France depuis le début de l'année 2015 et ses activités ne peuvent également plus être proposées en Allemagne, à Hambourg et dans la capitale Berlinoise. Le tribunal de commerce de La Haye a estimé que le service low-cost présenté par Uber ne rentre pas dans le cadre défini par la loi Néerlandaise, et le Tribunal de Madrid s'est prononcé à la mi-décembre contre la poursuite des services d'UberPop sur le territoire Espagnol.
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