A neuf jours du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, les deux camps sont désormais au coude-à-coude grâce à la montée en puissance de ceux qui veulent se séparer du Royaume-Uni, selon un sondage TNS publié mardi.
Le nombre de ceux qui disent avoir l'intention de voter “non” à l'indépendance est tombé à 39%. Ils étaient 45% il y a un mois. Le “oui” talonne désormais le “non”. La volonté de prendre de larguer les amarres du Royaume-Uni est revendiquée par 38% des sondés, alors qu'ils n'étaient que 32% il y a un mois.
“Ce sondage révèle un changement remarquable dans les intentions de vote”, commente Tom Costley, responsable de TNS Scotland. “C'est très serré et les deux parties vont maintenant être dynamisées pour tirer pleinement profit des derniers jours de la campagne et persuader les électeurs indécis des mérites de leurs positions respectives.”
Cette montée en puissance du camp du “oui” – un sondage YouGov publié dimanche va dans le même sens – emmené par le Parti national écossais d'Alex Salmond au pouvoir en Ecosse, rend désormais la scission du Royaume-Uni envisageable après avoir été longtemps considérée comme une utopie.
Après la publication dimanche du sondage YouGov donnant pour la première fois le camp du oui en tête avec 51% des intentions de vote, les marchés financiers britanniques ont reculé lundi.
Le sondage TNS a été mené entre le 27 août et le 4 septembre auprès de 990 personnes. Quatre-vingt quatre pour cent d'entre elles se disent certaines d'aller voter le 18 septembre. Parmi celles-ci, le “non” et le “oui” sont à égalité à 41%, contre respectivement 46% et 38% lors du sondage précédent.
Les indécis sont 18% ce qui veut dire que 600.000 personnes ont l'intention d'aller voter mais n'ont pas encore choisi leur camp.
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