L'heure est grave pour François Hollande, sous le feu croisé de l'opposition, des sondages et de son ex-compagne. La preuve : même Martine Aubry est montée au créneau dimanche pour le défendre.
Alors que François Hollande est en perdition dans les sondages et que son gouvernement accumule les crises, le livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler a sonné jeudi comme un coup de grâce. Et, chez ses soutiens, à un appel à la mobilisation. Plusieurs voix d'habitude plutôt discrètes se sont même élevées pour lui.
“Tentative d'assassinat médiatique”
Bien nommé au vu des circonstance, le ministre de la Défense a ainsi dénoncé dimanche rien de moins qu'une “tentative d'assassinat médiatique” du Président. “Je vous demande de la vigilance car, si on n'y prend pas garde, il peut y avoir une tentative de déstabilisation des institutions de la République. Cet acharnement peut nous y conduire”, a mis en garde Jean-Yves Le Drian. Fidèle de longue date du chef de l'Etat, il a récusé le mépris pour les pauvres qu'a prêté Valérie Trierweiler à son ex-compagnon. “Je connais François Hollande depuis 1984, il n'a jamais varié dans ses engagements : je l'ai toujours connu proche des gens”.
Un discours repris par un vieil ami du chef de l'Etat, le président de la région Ile-de-France Julien Dray : “Attaquer François Hollande sur des convictions d'homme de gauche n'a aucun intérêt car ce n'est pas vrai”. Sortant dimanche de sa réserve médiatique, Martine Aubry s'est dite “choquée” par la séquence : “C’est le livre d’une femme blessée. On ne se grandit pas à se mettre au niveau du caniveau”. Elle, qui compte faire bientôt des proposition pour infléchir la politique économique, a malgré tout précisé : “Connaissant le président de la République, et même si on a des désaccords, je pense qu’on ne peut pas dire un certain nombre de choses”. Et c'est l'inventrice de l'expression “gauche molle”, associée à François Hollande, qui le dit…
Je suis passionné des bons plans du web pour faire des économies.