Des scientifiques américains ont constaté que les souvenirs ne disparaissaient pas mais qu’ils devaient en fait être retrouvés. Pour arriver à cette conclusion, ces chercheurs du MIT ont mené une expérience sur deux groupes de souris. Les sujets du premiers groupes étaient sains, les membres du second groupe avaient été génétiquement modifié et présentaient les symptômes de la terrible maladie qui touchent en France plus de 850 000 hommes et femmes.
Des décharges électriques ont été infligées à ces rongeurs. Ils ont observé la situation suivante : les souris saines qui ont reçu le petit choc électrique ont refusé de retourner à l’endroit où elles ont vécu cette douleur, tandis que les rongeurs “mutants” ont oublié cet incident et n’avaient aucun problème pour rejoindre cet environnement. Par la suite, les chercheurs se sont penchés sur la zone du cerveau associée aux souvenirs, ils sont parvenus à la stimuler avec la lumière bleue. Il s’agit d’un phénomène s’apparentant à un interrupteur capable d’activer ou de mettre au silence la population de neurones concernée.
Selon André, Nieoullon, Professeur de neurosciences à Aix-Marseille université, cette expérience suscite bien des espoirs pour les malades et les aidants. L’hypothèse retenue est la suivante : la mémorisation des souvenirs ne serait pas déficiente mais seulement la façon de retrouver ces souvenirs. Les chercheurs pourraient donc s’atteler dans les prochains à mois à déterminer le moyen de réactiver les neurones en capacité de coder le souvenir. André Nieoullon parle d’une “avancée majeur pour les neurosciences” tout en tempérant l’enthousiasme des plus rêveurs, en évoquant un “espoir sans doute très lointain pour les malades”.
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