La perte de matière grise, accélérée par la consommation de cigarettes, pourrait être freinée avec le sevrage tabagique. C'est la conclusion de chercheurs nord-américains qui ont comparé l'activité cognitive de fumeurs et d'ancien-fumeurs. Leurs travaux ont été publiés cette semaine dans la revue scientifique Molecular Psychiatry.
Ils ont fait passer des IRM à environ 500 écossais et écossaises, dont 36 fumeurs et un peu plus de deux cents ex-fumeurs. Ces individus étaient âgés en moyenne de 73 ans.
Les scientifiques Canadiens ont d'une part constaté que les fumeurs avaient plusieurs zones de leur cortex cérébral plus minces que celles des non fumeurs. D'autre part, ils ont observé une régénération de l'épaisseur corticale chez les anciens fumeurs, après un sevrage d'une très longue durée. Plus précisément, chez les ex-fumeurs modérés, une période de 25 ans sans tabac était nécessaire pour que la différence avec des non fumeurs disparaisse.
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Une possibilité de “récupération partielle” est ainsi soulignée par ces chercheurs dans leurs conclusions parues dans la revue Molecular Psychiatry. Des études avaient déjà démontré il y a quelques années que le tabagisme accélérait un déclin cognitif. Des scientifiques avaient par exemple constaté que les fumeurs avaient des performances plus faibles en termes de mémoire. Par ailleurs, nous avions appris d'après une étude que 14% des cas de maladie d'Alzheimer pourraient être attribués à la cigarette.
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