Des dizaines de milliers de personnes de l’Afrique de l’Ouest vont être vaccinés par deux vaccins, l’un provenant de Merck, l’autre de GSK.
Le docteur Marie-Paule Kieny souligne le fait que si 2014 a été défié par un virus, 2015 risque d’être l’année où l’humanité à su mettre à profit ses meilleurs scientifiques et chercheurs.
La directrice adjointe de l’OMS arrivée avec les essais cliniques affirme que les vaccinations pourront démarrer dès fin janvier 2015.
Ebola a déjà tué 8429 personnes sur un total de 21296 personnes malades. Pour accélérer la décrue d’Ebola, ces deux vaccins arrivent à point nommé. La directrice adjointe stipulant tout de même que ces deux vaccins ont une faiblesse. Ils doivent être conservés à une température proche de -80°C. Cependant les recherches incessantes permettent de dire que des solutions stables à températures normales pourraient être validées d’ici quelques semaines.
Les deux vaccins utilisent la même approche pour lutter contre le virus. A savoir que ces deux vaccins permettent la production d’anticorps et l’activation de lymphocytes (chargées de détruire le virus). Ces deux vaccins utilisent deux vecteurs différents pour transporter le virus, le GSK transportent un adénovirus de chimpanzé alors que celui de Merck transporte celui d’un animal d’élevage. Selon Sylvain Baize, le vaccin de GSK est certainement le moins risqué ca le moins immunogène.
Si tel est le cas, les personnes d’Afrique en contact avec les singes pourrait ne pas entraîner de réponses immunitaires. Par contre, pour l’autre vaccin, celui de GSK, la réponse est peut être trop immunogène, au point de générer des effets indésirables, c’est d’ailleurs pour cette raison que l’essai de Phase 1 avait du être stoppé en Suisse.
Un autre débat agite actuellement la communauté médicale au sujet du déploiement de cette vaccination. En temps normal, la population doit être scindée en deux, une partie recevant un vaccin, l’autre recevant un vaccin qui n’est pas destiné à soigner de tel virus, mais d’un autre virus. Or dans cette épidémie, il n’est pas possible, d’après certains médecins d’utiliser cette technique. Il n’est pas éthique de faire croire à une partie de la population qu’elle va être guérie d’Ebola alors que ce n’est pas le cas comme le rappel le Dr Bertrand Draguez, directeur médical de Médecin Sans Frontière.
Pour ces deux vaccins, trois stratégies seront donc employées. Trois groupes de personnes du Libéria, 9000 par groupe, recevront pour l’un le vaccin de Merk, pour le second celui de GSK et enfin pourle troisième, rien. En Sierra Leone, la stratégie adoptée et celle par étape. 6000 personnes seront vaccinées, mais petit à petit ; cela pour permettre de vérifier l’efficacité des deux vaccins. Pour la Guinée, tout ceux atteint par la maladie seront vaccinés ; ensuite, leurs proches le seront progressivement. Ces stratégies agissant en décalé dans le temps permettent d’endiguer l’épidémie, c’est ce qui est généralement employé précise le Pr Saliou. A la suite de cela, il ne sera pas possible de savoir quel vaccin est le meilleur, mais le virus est si puissant qu’il n’y a pas le choix pour le combattre.
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