Une nouvelle étude vient semer le trouble chez les vapoteurs et les fabricants de cigarettes électroniques. Elle a été réalisée aux Etats-Unis à Portland, et elle démontre que l'utilisation de ce dispositif dans certaines conditions augmenterait sensiblement les risques de cancer.
Les chercheurs de l'Oregon ont en effet constaté qu'une substance cancérigène, le formaldéhyde, se formerait en quantité assez importante quand la cigarette électronique fonctionnerait à un voltage élevé. Il s'avère même que cette substance très nocive serait fabriquée dans des taux beaucoup plus élevés que ceux identifiés lors de la combustion de cigarettes traditionnelles. Le détail de leurs travaux a été récemment publié dans le New England Journal of Medicine.
Un fumeur qui consomme un paquet de cigarettes par jour absorberait environ trois milligrammes de formaldéhyde, tandis qu'un vapoteur utilisant son vaporisateur dans les conditions décrites précédemment inhalerait quant à lui 14 milligrammes journaliers de cette substance. Et selon d'anciennes études, ce type de vapotage présenterait alors des risques beaucoup plus importants au niveau sanitaire (on parle de risques multipliés entre 5 et 15 fois).
Un premier professionnel de santé a nuancé les résultats des chercheurs de Portland. Il s'agit de Peter Hajek, directeur de la division sur le tabagisme à la faculté de Médecine et de dentisterie de Londres, qui a indiqué que les vapoteurs évitaient de surchauffer le liquide. Cette méthode favoriserait en effet un goût fort désagréable. Au niveau supranational, l'OMS a également fait couler beaucoup d'encre en 2014 en remettant directement en cause l'argument du sevrage tabagique quand elle s'est prononcée sur la cigarette électronique.
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