Les médecins hospitaliers brandissent la menace de la grève pour les fêtes de Noël. L'Association des médecins urgentistes de France (AMUF) et les médecins libéraux ont évoqué cette éventualité, dans le cas où ils ne constateraient pas d'avancées significatives dans le dossier de la pénibilité.
Ces professionnels de santé regrettent notamment de ne pas pouvoir profiter des départs en retraite anticipée offerts aux personnes évoluant dans la catégorie dite “active”. Ils sont par ailleurs très déçus de ne pas intégrer le compte pénibilité, réservé aux salariés du privé.
Patrick Pelloux, président de l'AMUF, relaie l'exaspération de ses pairs, en soulignant “l'épuisement” qu'ils ressentent, tandis que le président du SAMU-Urgences de France parle d'”épines irritatives” pour résumer son sentiment sur la situation.
Les fêtes de fin d'année et notamment celles de Noel sont des périodes on ne peut plus délicates pour les personnels hospitaliers et particulièrement les urgentistes. Ce nouvel appel à l'aide va peut-être favoriser des échanges plus constructifs. La prochaine réunion programmée dans deux semaines sera décisive, à en croire Christophe Prudhomme, porte-parole de l'AMUF. La menace du mouvement de grève pourraient être mises à exécution si les représentants des médecins hospitaliers ne ressortent pas satisfaits de cet entretien avec les pouvoirs publics.
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