Il y a de cela vingt ans, l’état de Californie légalisait le cannabis à usage thérapeutique. Au fil du temps, 22 Etats parmi lesquels figure la capitale fédérale Washington lui ont emboité le pas. Aujourd’hui, c’est au tour de New York de s’ajouter à la liste.
Entre 0,5 % et 1,5 % de la population éligible pour le traitement
En mai dernier, un sondage de l’institut Harris révélait que la légalisation de la marijuana à usage médical recevait l’approbation de 81 % des Américains. Ces derniers pourraient être contents, car la loi new-yorkaise vient d’autoriser la vente de la substance sous forme de gouttes, d’huiles et de pilules. Les seules personnes concernées étant celles atteintes de certaines formes d’épilepsie, de la sclérose en plaques, du cancer et de la maladie de Parkinson.
Le texte, adopté par le Parlement de New York depuis près de 18 mois, ne sera mis en application qu’à partir du 7 janvier 2016. A cet effet, en tout et pour tout, cinq sociétés ont été officiellement choisies fin juillet 2015 à cultiver du cannabis.
Ce dernier sera ensuite transformé en produits commercialisables dès jeudi dans les 20 dispensaires prévus dans l’Etat. Les structures parmi lesquelles se trouvent Bloomfield, Vireo Health et Columbia Care mettent les bouchées doubles afin de tenir dans les temps. Surtout si selon Nicholas Vita, directeur général de Columbia, entre 100 000 et 300 000 pourrait bénéficier de la marijuana à usage médical à New York.
Quant à l’implication financière des patients, des fuites indiqueraient que les doses mensuelles par malade devraient coûter au minimum 200 dollars. Puisque le traitement n’est pris en charge par aucun assureur de santé, Nicholas Vita promet une aide sous forme de remises aux moins nantis. Il faut rappeler que l’inscription des patients a commencé depuis le 23 décembre 2015.
Une action dans la bonne direction pour l’industrie pharmaceutique
New York est le 23 ème Etat à autoriser la culture de cannabis. Pour le Dr Stephen Dahmer, responsable médical de Vireo Health, il s’agirait d’une avancée notable pour l’utilisation du cannabis malgré les tabous qui existent encore. Il ajoute également qu’en dépit des études réalisées sur les conséquences de sa consommation, la marijuana possède aussi des effets positifs.
Néanmoins, le docteur incite à la prudence quant aux anticipations sur les quantités. Il rappelle l’exemple du Minnesota où la consommation a été moindre que prévu. Il faut noter que New York dispose d’un centre de production de 23 000 mètres carrés situé dans le quartier du Queens. Ce dernier, loué par Bloomfield Industries est le seul implanté au cœur de la ville. Les quatre autres structures ayant établi leurs sites dans le nord de l’Etat, moins exposé.
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