Des chercheurs américains ont démontré l'an passé que les enfants qui étaient allaités durant une période d'au moins trois mois présentaient moins de risques de souffrir à l'age adulte d'une maladie cardiaques. D'autres scientifiques viennent désormais d'affirmer que les nouveaux-nés nourris aux seins avaient moins de chances de contracter l’entérocolite nécorasante, une maladie intestinale grave.
Ce sont des chercheurs d'une université du Maryland qui ont fait cette découverte. Ils ont mené des expériences sur des souris et ils ont constaté qu'une protéine (TL4) avait un rôle fondamental dans l'apparition des nécroses. La TL4, qui contribue à la régulation du système intestinal du nourrisson, n'accomplit plus ses fonctions normalement lorsqu'elle rencontre une bactérie. Les conséquences sont terribles, avec la perte du tissu de la muqueuse intestinale, qui engendre quelque fois le décès du nouveau-né.
Leur observation s'est poursuivie avec des cellules intestinales non matures qu'ils ont confrontées à une bactérie à l'origine des nécroses. Les cellules traitées avec le lait maternel avaient une composition moindre en TL4, avec des risques plus faibles de développer l'entérocolite nécrosante.
En fait, le lait des mères est en partie composé de facteur de croissance épidermique, qui permet d'empêcher la mort des cellules intestinables. Les conclusions des travaux de ces chercheurs américains ont été publiés dans la revue scientifique Mucosal Immunologie le 22 avril dernier. Ils indiquent que la découverte qui a été faite démontre qu'il serait bénéfique pour les enfants prématurés d'être allaités, dans le but de prévenir la maladie mortele.
Les rongeurs qui ont participé à l'expérience et qui ont reçu du lait maternel présentaient par ailleurs des symptômes moins prononcés de l'entérocolite nécrosante.
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