Un article du projet de loi Santé a été modifié dans la nuit du 15 au 16 septembre par le Sénat, au Palais du Luxembourg. Le texte initial soumettait l'activité de chaque mannequin à un indice de masse corporelle (IMC) minimal. Il était censé limiter les dérives que l'on peut fréquemment rencontrer dans ce secteur.
Les sénateurs ont en majorité décidé d'enlever le critère de l’IMC pour redonner sa place au médecin du travail. Alain Vasselle, sénateur des Républicains, s'est interrogé sur la pertinence de définir un seuil d'IMC par métier. Il a rappelé que l'anorexie mentale était une maladie qui touchait approximativement 40 000 personnes dans l'hexagone.
La médecine du travail aura pour responsabilité de vérifier “que les conditions de travail du mannequin ne mettent pas en danger son état de santé et sa croissance et peut prescrire (…) toutes mesures pertinentes”. La ministre de la santé Marisol Touraine a quant à elle réagit en précisant que l’article initial ne ciblait pas l’anorexie mentale mais la maigreur excessive.
L'assemblée nationale avait voté au printemps dernier contre l’interdiction du recours à des mannequins trop maigres et dénutris. Le projet de loi santé va se poursuivre pendant encore près de 3 semaines avant un vote solennel programmé le 6 octobre prochain.
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