Le tiers payant s’il est appréciable pour les usagers, n’est vraiment pas simple à mettre en œuvre pour les médecins. Les médecins le font savoir de plus en plus vigoureusement, malgré un début de grève peu suivie.
François Hollande a beau déclaré qu’il comprend les médecin (voir son annonce du 5 janvier), la grogne des médecins ne s’essouffle guère. Comme arme contre le projet de loi Santé et le tiers payants, les médecins ont donc choisi de noyer l’Assurance Maladie sous les feuilles de soins en n’utilisant plus la carte vitale. La peur des impayés et du temps perdu ne s’estompe pas le moins du monde en ce moment. Jean Paul Ortiz, président de la confédération des syndicats médicaux prévient que les médecins sont excédés et qu’ils ne lâcheront pas le dossier.
Certains praticiens font savoir que certaines caisses d’Assurance Maladie mettent plus d’un an, voir deux ans avant de traiter les dossiers avec la carte vitale, alors quand il s’agira du tiers payant, ce ne sera guère mieux, et certainement même allant jusqu’à un impayé. En cause à ce risque d’impayé, il n’y a pas que l’Assurance Maladie, il faut également prendre en compte les remboursements faits par les complémentaires santés ainsi que par les changements de régimes et d’affiliations qui eux risques de voir les dossiers égarés et donc impayés. Jean Paul Ortiz tient même à préciser que la grogne n’est pas contre l’aspect politique mais bel et bien pour son coté technique de mise en œuvre.
Le dossier semble dans l’impasse pour l’instant, le projet de Loi restant sur ses positions, les médecins sur les leurs. Jusqu’où ce conflit ira-t-il, nul le sait encore pour l’instant.
A lire aussi : Projet de loi Santé la ministre fait retomber la pression
Je suis passionné des bons plans du web pour faire des économies.