Les jeunes de plus en plus concernés par les troubles auditifs

Plus de 75% de la population des 15/30 ans est touchée par des troubles de l’audition, en cause, le port des casques et le niveau sonore principalement. Les médecins annoncent que les bons gestes et une sensibilisation auprès de la jeune génération doivent être fait rapidement.

Les jeunes aiment écouter la musique assez fort dans leur chambre, dans leur casque, en discothèque, etc. ils sont même conscient des risques, et pourtant, c’est plus fort qu’eux, ils l’écoutent à un niveau trop élevé.

Ces 75% des jeunes ont déjà eut ces troubles auditifs comme les acouphènes (bourdonnements ou sifflements). Ces troubles ne sont simplement que le résultat d’une trop forte exposition sonore, ce qui ne les empêche pas de continuer. Les médecins résument cela par le fait que les jeunes ne s’imaginent pas vieillir et pensent que les troubles de l’audition ne sont réservés qu’aux personnes âgées.

Avoir un acouphène une fois de temps en temps ce n’est pas plus grave que cela, mais si ce trouble auditif perdure plus de quelques jours, c’est qu’il y a des dommages à l’intérieur de l’oreille. Ces dommages sont irréversibles comme le précise le Dr Alain Londero, Orl à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. Les jeunes de 15 à 30 ans portent un casque ou une paire d’oreillette en moyenne 1 heure et 43 minutes par jour, ils sont même 61% à porter le casque et à écouter de la musique pour s’endormir.

Si le volume sonore dans les salles de spectacles, les concerts, les discothèques à certainement baissé par l’usage de lois, il n’en est rien pour la télévision ni même pour le cinéma. Plus de 60% de la population ressentent une musique, une ambiance plus forte qu’avant durant les pages publicitaires télévisuelles et dans les salles de cinéma.

Pourquoi 75% des jeunes sont touchés par ces troubles auditifs ? Pour ces quelques points : l’envie de transgresser et de tester ses limites sans penser à l’avenir, pour profiter d’une ambiance et d’une qualité de son améliorée.
55% des jeunes personnes interrogées pour cette étude avouent ne pas s’être renseigné, ou informé sur les problèmes auditifs possibles.