Le nombre de cas de lèpre stagne depuis une décennie, mais par contre, la contagion augmente. On mesure jusqu’à un enfant sur dix de touché actuellement.
La lèpre a disparu des pays développés, mais dans les pays les moins riches, elle continue de faire des ravages et de décimer les populations. Bien évidemment, le nombre de nouveaux cas est maitrisé, il stagne même, mais la lèpre est de plus en plus contagieuse.
La lèpre est une maladie associée à la pauvreté, ce qui n’est pas faux, mais c’est surtout une maladie de peau chronique et infectieuse. Elle atteint la peau, les muqueuses ainsi que le système nerveux périphérique. Elle transmet son virus, le Mycobacterium leprae par les voies respiratoires depuis longtemps ; son apparition datant de 600 ans avant Jésus Christ.
Selon l’OMS, un nouveau cas de lèpre est détecté toutes les deux minutes.
15 millions de personnes atteint de la lèpre ont pu bénéficier de soin par la polychimiothérapie, mais le malgré des précautions et ces traitements, le nombre de nouveaux cas ne diminue pas, il stagne. Le Docteur Christian Johnson, conseiller médical à la fondation Raoul Follereau précise que nous ne connaissons pas tout de cette bactérie.
Les principaux pays touché par la lèpre sont le Brésil, l’Indonésie et l’Inde, l’Afrique subsaharienne également mais dans une moindre ampleur. 18 000 enfants sont dépistés comme malades de la lèpre tous les ans, quelle que soit la forme de la maladie. Les formes simples de la lèpre, dites paucibacillaires reçoivent un traitement simple d’une durée de 6 mois. Pour la forme plus complexe, la multibacullaires, c’est plus compliqué, mais aussi beaucoup plus contagieux.
Une nouvelle stratégie a donc été mise en place afin d’arrêter la transmission et d’offrir un dépistage actif de la maladie, pour le premier axe. Pour le second axe, une meilleure prise en charge des malades, principalement ceux déclarés invalides est activée. Le troisième axe est concentré sur l’exclusion des personnes malades, pour leur permettre un meilleur accompagnement, une meilleure lutte ainsi que de gérer leurs souffrances. Mais pour mener à bien cette stratégie et connaitre au mieux la bactérie, les scientifiques manquent de moyen. La générosité du public est vivement recommandée et appréciée pour aider la recherche et les malades.
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