Le virus VIH n'en finit pas de faire des ravages sur la planète entière. Le 1er décembre prochain consacrée journée mondiale contre le SIDA sera encore cette année l'occasion de sensibiliser jeunes et moins jeunes sur les dangers du VIH et sur l'importance d'une bonne prévention.
Le VIH, virus tueur, ennemi publique numéro un
«Elle court, elle court, la maladie d'amour…». Au début des années 70, comme une prémonition, le chanteur qui fredonnait ces mots d'une chanson désormais devenue culte ne se doutait certainement pas qu'une décennie plus tard, un virus tueur allait semer une véritable terreur chez tous les amants du monde entier. Touchant indistinctement hommes, femmes et bébés, le VIH s'est répandu à la surface de la terre en faisant des dizaines de millions de victimes. Depuis 3 décennies, les victimes se comptent en effet par millions et ce n'est hélas pas terminé. Un rapport publié par l'ONU datant de juillet dernier, nous apprend que l'année dernière, le SIDA avait encore fait succomber 1,5 millions de personnes dans le monde. Un chiffre qui fait froid dans le dos, surtout dans nos contrées occidentales où on note un relâchement des comportements vis à vis d'un virus extrêmement contagieux comme chacun le sait par le sang et le sperme.
Une grande mobilisation pour un bilan encore mitigé
Depuis les années 80, la société civile s'est bien sûr fortement mobilisée. Des moyens considérables ont été mis à la disposition des chercheurs pour qu'un vaccin contre le virus du SIDA soit mis au point rapidement. Mais ce virus sournois qui a décidément beaucoup de tours dans son sac a pour l'instant mis en échec la communauté scientifique de la planète. Pourtant, il y a bien eu un immense espoir suscité au milieu des années 90 par l'arrivée de la trithérapie. Ces nouveaux traitements ont permis de sauver depuis des milliers de vies ou en tout cas de prolonger celles de dizaines de milliers de malades en Europe et aux Etats-Unis. Mais ces médicaments très onéreux, mis à la disposition des malades des pays les plus riches, ne sont pas à la portée des bourses des habitants de certaines contrées d'Afrique ou d'Asie. Au final, ce sont des centaines de milliers de malades du SIDA qui restent encore sur le carreau en 2013 principalement dans les pays les plus pauvres.
Sensibilisation des jeunes générations
Loin de solutionner tous les problèmes, l'arrivée des nouveaux traitements a au contraire fait baisser la garde de beaucoup de personnes particulièrement exposées au virus au niveau de la protection et de la prévention de cette maladie. Aussi, les journées de sensibilisation comme celle du 1er décembre a pour but de faire passer quelques messages notamment auprès des jeunes générations qui sont nées avec le VIH et qui peuvent se sentir abusivement protégées par les nouveaux traitements médicaux. Les messages comme « un objectif risque zéro par l'usage systématique de préservatifs » ou « le SIDA concerne absolument tout le monde et ne fait aucune discrimination » seront sûrement à l'honneur lors des nombreuses manifestations prévues le 1er décembre prochain. A l'occasion, des débats seront organisés dans les collèges et les lycées dans l'unique but de sensibiliser les plus jeunes aux dangers et aux risques du SIDA.
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