Les fumeurs ne seraient pas tous égaux quant aux chances de sevrage. C'est en effet ce que révèle une étude, réalisée aux Etats-Unis par des chercheurs de l'université de Pennsylvanie.
Ils ont constaté que la nicotine, présente dans les cigarettes, ne serait pas métabolisée de la même façon par tous les organismes. Ce composant serait très vite absorbé par 6 fumeurs sur 10 et la sensation de manque serait alors ressentie plus rapidement. La prise en compte de cette donnée pourrait déboucher sur des traitements plus efficaces.
C'est en s'intéressant à l'activité du CYP2A6, l'enzyme du foie, que les chercheurs ont pu constater les inégalités.
Si chaque fumeur réalisait une prise de sang, son médeçin connaitrait alors son “profil” de fumeur et serait en mesure de lui conseiller un traitement adapté.
Nous savons par exemple que les fumeurs à métabolisme lent ne parviennent que très rarement à arrêter la cigarette avec les solutions de substitut type Chantix ou Champix, qui correspondent plus aux besoins des fumeurs “normaux”.
Les ventes de substituts nicotiniques ont largement chuté ces dernières années en France. Leur faible efficacité et la popularité croissante des cigarettes électroniques seraient des facteurs de ce déclin. D'ailleurs, les fabricants de cigarette électronique seraient aussi susceptibles de prendre en compte les résultats de la recherche américaine dans le développement de leurs nouveaux vaporisateurs.
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