Ayant fait près de 2 millions victimes, le virus de Zika pourrait désormais être rapidement détecté. Cette possibilité a été offerte par le nouveau test développé par Keith Pardee et une équipe de chercheur. L’annonce a été publiée le 6 mai dernier dans la revue Cell.
Un test de dépistage à portée de toutes les bourses
Depuis son apparition, la maladie de Zika ne cesse de faire parler d’elle. Cette fois-ci, les autorités en charge de la santé publique peuvent souffler un bon coup. En effet, un nouveau test de dépistage leur permettrait de relever plus facilement la présence du virus dans la salive ou le sang des malades. Annoncé le vendredi dernier dans la revue Cell, cet outil de diagnostic accompagne dans la lutte contre la maladie. Ceci grâce à des chercheurs de l’université de Harvard et Keith Pardee, un professeur en pharmacie de l’université de Toronto au Canada.
Le nouveau produit développé par ses scientifiques aurait l’avantage d’être efficace, facile d’utilisation et bon marché. Dans un premier temps, il permettrait de détecter le virus Zika dans les échantillons ayant des concentrations faibles. Sa présence serait ensuite signalée par un changement de couleur du test permettant ainsi à un inculte de comprendre le résultat. Selon les scientifiques du Wyss Institute for Biologically Inspired Engineering de Harvard, il sera bientôt disponible au prix de 88 centimes d’euros par malade.
Une maladie sans traitement antiviral ni vaccin
Keith Pardee et son équipe ne sont pas les premiers à avoir développé un test de dépistage du virus. En effet, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont eu à approuver le Trioplex Real-Time RT-PCR Assay et Zika MAC-ELISA. Contrairement au nouveau, ces derniers n’arrivaient toujours pas à faire la part entre le Zika et d’autres virus similaires comme la dengue ou au Nil occidental. Ce qui les rendait plus compliqués à mettre en œuvre et moins précis.
Pour rappel, le ZIKV est à l’origine de nombreux cas détectés dans les régions tropicales. Transmis par la piqure d’un moustique de type Aedes, le virus se transmet par échange sanguin, sexuel et par voie in utero. Une fois infectés, les malades souffrent de douleurs articulaires et musculaires, d‘éruptions cutanées, de céphalées, de conjonctivite et naturellement de fièvre. Dans sa forme la plus grave, la maladie pourrait entrainer le syndrome de Guillain-Barré, la microcéphalie ou même la myélite aiguë. Il faut aussi notifier qu’outre le traitement antalgique recommandé aucun remède antiviral ni vaccin n’a été trouvé jusque-là.
Je suis passionné des bons plans du web pour faire des économies.