Apple n’est pas le seul à tromper sur le stockage interne

Souvent sujet de polémiques, Apple est cette fois le centre d’intérêt de l’affaire de la capacité de stockage de l’iPhone. En effet, le nouvel OS de la société demande plus d’espace que l’ancien, contraignant les utilisateurs à supprimer certaines données.

Ce fait suscite des mécontentements de la part des consommateurs qui visiblement supposent que c’est une manœuvre d’Apple pour les inciter à se procurer de l’espace sur iCloud.

Cet état de chose a même fait fin décembre office d’une plainte de la part d’un groupe en Californie. Ces derniers prétendent que la clientèle d’Apple s’est faite bernée en raison de la capacité incompressible de l’OS. Cette capacité se situe dès le départ entre 18 et 23% de celle des terminaux, réduisant l’espace pour pouvoir sauvegarder des images par exemple. Jusque là resté muet face à ces recours en justice, Apple n’est plus le seul accusé de tromperie si on en croit le site Which.

En effet, ce site énumère dans le même cadre les auteurs de la Samsung Galaxy S4, HTC One Mini, LG G2…
Microsoft aussi a subi en 2012 les mêmes critiques relatives à sa tablette de 32 Go qui n’offrait que 16 Go de libres selon les plaignants. Andrew Sokolowski, en qualité d’avocat californien, a même accusé Microsoft de faire de la publicité mensongère malgré que l’information soit venue d’une note de support. Il a en effet d’après Associated Press fait des recours devant la cour supérieure de Los Angeles en vain.

Un porte-parole de Microsoft en France a répondu à leurs détracteurs traitant leur plainte de sans fondement. Il expliqua par ailleurs que même les consommateurs comprennent le principe du stockage interne. L’UFC Que Choisir plaide en faveur de Microsoft minimisant l’ampleur de la pratique qu’elle traite d’habituelle dans le monde informatique. Elle est cependant hostile à cette même pratique quand il s’agit des Smartphones en raison de leur faible capacité réduisant d’avantage l’espace libre. Elle ajoute qu’il est possible d’intégrer des cartes mémoires à certains Smartphones. Cela n’empêche pas pour autant le doute sur la légalité de cette pratique commerciale.

Interrogée par 60 Millions, une porte-parole de la Répression des fraudes a expliqué qu’il incombe aux plaignants une preuve de l’intentionnalité des faits. L’administration face à d’éventuelles plaintes pourrait attirer l’attention sur une obligation d’information précontractuelle. Cette obligation se voit d’ailleurs appuyée depuis mi-juin 2014 par la loi Hamon exposant les professionnels à une amende de 15000 euros.

Infographie espace disque des mobiles

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source : http://www.zdnet.fr