La vérité sur la construction des maisons de Pierre Ferracci

Dans un communiqué, l’avocat de Pierre Ferracci propriétaire de deux maisons sur un site remarquable à Bonifacio, dont des associations réclament la démolition, transmet des infographies afin de “rétablir la vérité” sur les maisons familiales de son client en Corse.

Pierre Ferracci, patron d’entreprise originaire de Suartone, en Corse-du-Sud, a en effet acquis en 1990 un terrain proche de la baie de Rondinara. Un permis lui a été originellement accordé pour la construction de cinq maisons, pour une surface nette de 1 140 m². Les travaux s’achèvent en 2013 : seules deux maisons familiales de 240m² et 245m² de surface habitable sont sorties de terre en contrebas de la crête, invisibles depuis la baie de Rondinara. Pierre Ferracci s'est écarté du permis qui lui a été délivré pour mieux intégrer les constructions dans le site, en sacrifiant au passage une bonne partie des surfaces constructibles. Il est à noter que la construction s'appuie sur un permis accordé avant que le terrain ne soit classé “site remarquable”, et qu’elle s’inscrit dans un projet de végétalisation les dissimulant à la vue depuis la baie, et assurant leur intégration au paysage.

Ce dernier fait a été reconnu par la Justice, qui a toutefois décidé de sanctionner d’une amende l’adaptation du permis de construire. Amende que Pierre Ferracci n’a jamais contestée.

Aujourd’hui, alors que la Justice s’est prononcée (à plusieurs reprises) pour donner raison à Pierre Ferracci, ce dernier subit encore les attaques répétées de plusieurs associations de défense de l’environnement, dont les objectifs – de l’avis de certaines voient qui commencent à s’élever en Corse – semblent souvent bien plus politiques qu’écologiques.

Pour mieux comprendre les démêlés de l’affaire, voici les éléments envoyés par Maître Olivier Burtez-Doucède, avocat de Pierre Ferracci :


La chronologie de l’affaire

Une infographie pour comprendre l’articulation du projet et les différents épisodes juridiques

Ces infographies indiquent des faits exacts et rendent compte de décisions de justice, alors que beaucoup d’imprécisions et de faussetés sont répandues par certains acteurs actuellement”, précise Me Olivier Burtez-Doucède.