Sans surprise, Serena Williams a remporté l’US Open ce dimanche en dominant Caroline Wozniacki en finale (6-3, 6-3). C’est le 18e titre en Grand Chelem de sa carrière, le 6e à New York.
Serena Williams entre encore un peu plus dans l’histoire du tennis. Ce dimanche, l’Américaine s’est imposée en finale de l’US Open avec un net succès contreCaroline Wozniacki (6-3, 6-3). Ce nouveau sacre à New York, le 6e de sa carrière et le 3e d’affilée, lui permet de compléter sa collection de titres en Grand Chelem avec une 18e couronne. Elle rejoint ainsi Martina Navratilova et Chris Evert, mais elle reste encore à quelques longueurs de Steffi Graf (22) et Margareth Court, qui détient le record avec 24 victoires majeures.
Au-delà des chiffres, même si elle y tient beaucoup, Serena Williams sauve surtout sa saison en Grand Chelem. Eliminée en 8e de finale à l’Open d’Australie (par Ana Ivanovic), au 2e tour à Roland-Garros (par Garbine Muguruza) et au 3e tour àWimbledon (par Alizé Cornet), la n°1 mondiale était motivée comme jamais à New York selon Patrick Mouratoglou, son entraîneur français. Son parcours le confirme avec des victoires nettes et sans bavure. Et la finale n’a pas échappé à la règle.
Serena trop puissante
Cinq ans après une première finale à l’US Open, Wozniacki n’a pas pesé beaucoup plus lourd que les adversaires précédentes de Serena Williams, dont la puissance était bien trop difficile à endiguer pour le jeu en contre de la Danoise. Dans un match d’un niveau moyen, surtout le premier set, l’Américaine a dicté le rythme à sa guise, en faisant les points et les fautes (29 coups gagnants, 23 fautes directes). Wozniacki, elle, a visité tous les coins du court et ramené autant de balles que possible, mais elle n’a pas le coup fort dans son jeu qui pourrait lui permettre d’être plus dangereuse (un seul coup gagnant dans ce match).
Un point du dernier jeu illustre parfaitement le rapport de force dans cette finale : Serena Williams frappe fort et déplace Wozniacki, qui balaye la ligne de fond de court et fait l’essuie-glace, 26 coups de raquette sont échangés et c’est finalement la Danoise, malgré tous ses efforts, qui finit par craquer. Après seulement 1h15 de jeu sur la stadium Arthur-Ashe, la n°1 mondiale pouvait enfin savourer son premier sacre majeur de la saison. Comme une anomalie qui vient d’être réparée.
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